7 DESAPPRENDRE, C'EST ACCEPTER D'APPRENDRE AUTREMENT 1 volet
Jardiner c'était mieux avant
7
Robert Lillie
Old Scott the gardener
Désapprendre, c'est accepter d'apprendre autrement
1 volet
« Il faut cultiver notre Jardin (Voltaire) »
Présentation :
Ce chapitre, agrémenté de réflexions, d’informations, de commentaires,
fait référence à tous les changements, évolutions, reculs, nouvelles orientations,
et pratiques nouvelles ou anciennes qu’un jardinier d’aujourd’hui doit connaitre.
LE FLEURISSEMENT
S’il a un domaine qui bien a évolué et même changé c’est dernières années,
c’est bien le fleurissement.
Il a de tous temps susciter des interrogations, mais en vérité, n’a jamais cessé d’évoluer.
Le fleurissement des jardiniers amateurs est le plus souvent inspiré,
voire parfois copié sur les réalisations des municipalités, qui sont rappelons-le « la vitrine de l’horticulture »
- Les Styles de fleurissement :
Le fleurissement tel qu'on le conçoit aujourd'hui est récent,
et va encore certainement évoluer en raison du dérèglement climatique et de l’utilisation de nouvelles plantes.
Différents styles de fleurissement se sont succédés au fil des années.
Longtemps cantonné à l'ornementation des parcs des riches demeures,
il fallut attendre la fin du 19e siècle et les grands travaux parisiens
pour que les jardins et l'ornementation florale sortent enfin au contact du peuple
il faut dire que pour certains esprits chagrins de l'époque « les pauvres ne pouvaient apprécier la pure beauté ».
Sous l'impulsion de Napoléon III, Paris se transforme.
Le Baron Haussmann en charge de cette révolution dirige la transformation de Paris,
véritable métamorphose, la ville s'aère, se reconstruit sur elle-même ;
boulevards, avenues, rues, sont percés détruisant le Paris d'autrefois
plus proche du Moyen âge que du XIXe siècle.
Afin d'accompagner ces restructurations,
Jean Charles Alphand, ingénieur, secondé par Jean Pierre Barillet-Deschamps,
premier jardinier en chef du service des promenades et plantations de la ville de Paris,
plantent, aménagent et créent parcs, espaces verts et squares sur l’ensemble du territoire parisien.
La Mosaïculture :
A cette époque le fleurissement des villes est surtout composé de broderies ouvragées,
directement inspirées des broderies des parcs des châteaux.
Les motifs exclusivement géométriques au début,
évoluent pour représenter très vite des formes figuratives, blasons, horloge, calendrier ….
La mosaïculture est née, le mot d'ailleurs est créé en 1860 de la contraction des mots mosaïque et culture.
Sa caractéristique première est la plantation sur butte,
en effet les plantes à mosaïculture étant des plantes basses (alternanthéra, Irésine, Echeveria…),
la hauteur et le volume de la composition, sont donnés par la butte de terre,
c’est ce que j’appelle le style « taupinière ».
En 1910 lorsque Jean Claude Nicolas Forestier
entreprit de « dépoussiérer les jardins de Bagatelle et du Champs de Mars,
pour créer « le nouveau fleurissement » (le premier !),
des voix se sont élevées pour dénoncer le sacrilège, comment ose-t ’on toucher à la mosaïculture ?
Petit à petit la mosaïculture a été délaissée,
considérée comme « ringard » ou « démodée » par certains jurys,
les villes voulant leur plaire ont progressivement réduits leurs créations.
A cet effet de mode il faut ajouter la réduction du personnel,
une belle mosaïque est chronophage…
Aujourd’hui encore, il est de bon ton entre gens de bonne compagnie,
de « faire des gorges chaude » de ce style d’un autre temps…
Au fil des ans, la mosaïculture a disparue des villes,
seules quelques grandes villes continuent encore à entretenir la flamme, bien souvent au sein de parcs,
Nancy au Parc de La Pépinière, Clermont Ferrand au Jardin Lecoq, Toulouse au « Grand Rond…
Epinal
Jusque dans les années 1990, la ville d’Epinal, dirigée alors par un grand jardinier, Jean Marie Jacquemin,
était LA référence française en matière de mosaïculture,
surtout en structures 3D. Ils y en avaient partout, trop peut être…
Une locomotive aux abords de la gare,
une balance devant le Palais de justice,
une horloge, un carillon, des personnages….
Ce style peut s’expliquer ici, en référence aux célèbres images.
Bien qu’aujourd’hui, elles aient disparue du centre-ville et des quartiers,
ce style de fleurissement est encore présent dans le Jardin du Cours.
Même si la mosaïque n’est plus enseignée dans les écoles d’Horticultures,
elle est toujours appréciée par les jardiniers, bien souvent lors de mes formations,
les plus anciens évoquent avec une certaine nostalgie sa grande époque,
devant les yeux envieux de la jeune génération.
Et la population qu’en pense-t-elle ?
On ne lui a jamais demandé, certains bien-pensants de bons goûts, l’on fait pour elle…
Alors la mosaïque c’est ringard, c’est fini ?
Non la mosaïculture est plus rare, mais bouge encore !
La ville de Vendôme, dans le Loir et cher en a fait sa marque de fabrique,
et un outil de communication touristique,
avec chaque année une frise fleurie le long d’un bras du Loir,
cette composition est même répertoriée par les principaux guides touristiques.
Les jardiniers de la ville de Saintes, ville 4 fleurs,
réalisent chaque année une superbe mosaïque de plus de 30 m de longueur aux abords du Palais de justice.
Château Gonthier, Vannes, Nantes, Rennes, Cognac, Coutance, Epinal,
Reims, Clermont Ferrand, Nancy, Sélestat, Bordeaux...,
la liste est longue des villes qui résistent à la police du goût
en proposant au moins une mosaïques à leurs habitants.
Nantes Poussin de Claude Ponti Jardin des plantes
La ville de Gagny, ville 4 fleurs, en Seine Saint Denis, est réputée pour son fleurissement.
Ses structures évènementielles en mosaïculture,
ont permis à la ville de décrocher la récompense suprême La Fleur d’Or en 2018,
une première pour de la mosaïque.
Le parc du végétal Terra-Botanica d’Angers, capitale de l’horticulture en France,
accueille depuis quelques années d’immenses structures florales
qui font la joie des visiteurs petits et grands (dinosaure, licorne, dragon…).
Le parc floral de l’ile de Mainau sur le lac de Constance en Allemagne,
un des plus beaux parcs d’Europe,
utilise ses mosaïques, canards, et paon fleuris, pour véhiculer son image.
Et que dire de ce qui se passe chez nos lointains cousins québécois
où une « frappa-dingue » Lise Cormier,
ancienne directrice du Jardin Botanique de Montréal, un des plus beaux du monde,
a inventé une exposition florales itinérantes autour de la mosaïculture.
Après Montréal, Boston aux USA, Hamamatsu au Japon, Ankara en Turquie, La chine,
Mosaïculture Québec 2022 a attiré un demi-million de visiteurs (de mauvais goût donc aux dires de certains…).
J’ai d’ailleurs eu le privilège de participer avec mes jardiniers de Cahors,
à Mosaïcultures International Montréal, MIM 2003, un grand moment de bonheur.
L’histoire et les jardins, sont comme la mode : Un éternel recommencement,
je suis donc persuadé que la mosaïculture va revenir,
plus belle, plus vertueuse, différentes avec des plantes vivaces,
moins chronophage, pour le plus grand plaisir de tous.
Fleurissement « classique » :
Dans les années 1950 -1960,
la mosaïculture, qui a connu son heure de gloire au début du siècle, est encore présente.
Vers la fin des années 60, des plantes annuelles à faibles développement,
(bégonias, agératum, œillet d’inde…)
remplacent les plantes dites à mosaïque dans des massifs,
ordonnés comme pour une photo de classe, les petits devant les grands derrières.
Basés sur des formes géométriques ces massifs sont présentés en corbeilles
de formes circulaires, elliptiques ou ovales, toujours bombées en leurs centres,
la dimension moyenne est de quelques mètres
et l’emplacement est proche des allées afin de pouvoir apprécier les détails de la présentation.
A l’époque, les collectivités assuraient trois à quatre fleurissements par an,
chose rare aujourd'hui,mis à part peut être en Alsace, où les traditions demeurent.
Les collectivités plantent au mieux deux fleurissement.
Un premier estival et une plantation automne hiver, accompagnée parfois de bulbes,
bien que de trés nombreuses communes prétextant un repos hivernal, abandonnent ce dernier.
Un fleurissement d’hiver – printemps:
Composé exclusivement de plantes bisannuelles, pensées, pâquerettes, myosotis, primevère…,
accompagnées de bulbes de printemps essentiellement tulipes, jacinthes, narcisses…
la gamme était pauvre.
Un fleurissement d’été:
Mosaïculture, réalisée avec des plantes dites « molles »,
ou massifs d’annuelles agrémentées de bulbes d’été cannas, dahlias…
Un fleurissement d’automne:
Composé de chrysanthèmes grosses fleurs ou plus rarement de petites fleurs,
travaillées en potées, en cascades et sur tiges.
On trouve encore quelques collectivités qui réalisent ce type de composition jadis très appréciées,
abandonnées en raison des coûts de production pour une durée limitée d’exposition, sorte de « pièce montée » dégoulinante de fleurs avec plus ou moins de bon goût.
D’ailleurs les floralies d’automne,
(que j’ai eu la chance d’organiser avec succès à Cahors en 1995),
accueillies par une ville chaque année à la gloire du chrysanthème
ont été abandonnées au début des années 2000.
Cependant il ne faut pas pour autant « oublier » les chrysanthèmes,
qui chez nous sont associés à la mort, à la suite de la décision de Clémenceau
d’inciter les français à honorer les morts de la Grande Guerre en fleurissant,
les tombes des Poilus et les nouveaux monuments aux morts créés pour l’occasion.
pour l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918
Emile Friant La Toussaint 1888
Le chrysanthème, une des seules fleurs à s’épanouir en fin d’année
(plante de jours courts), a donc été naturellement choisie.
Imaginez si la date anniversaire avait été différente
en mars ou avril la fleur des morts aurait été la tulipe, en mai le muguet, en juin la rose…
Partout dans le monde, le chrysanthème représente le bonheur,
en Allemagne c’est depuis toujours une fleur que l’on offre couramment en bouquet,
elle est apparue en France dans les années 1970 chez les fleuristes,
certains chrysanthèmistes, dont Germain Jousset d’Orléans
(créateur du géranium lierre « Balcon rouge »),
mon Maitre d’apprentissage de l’époque,
ont lancés le chrysanthème en culture dirigée basée sur le photopériodisme,
comme fleurs coupées en toute saison,
mais afin de ne pas heurter la clientèle ils les ont baptisé « Tokyo » spider, marguerite… ».
Au Japon, c’est la fleur nationale, le chrysanthème est associé au bonheur, à la joie, à l’immortalité,
le Festival du Bonheur le célèbre chaque année.
Un décor de noël:
Autour d'un sapin qui s’est accessoirisé avec le temps pour accompagner les fêtes de fin d’année.
Le style « Puzzle » :
Des années 60, il reste la corbeille de forme circulaire,
elliptique ou ovale, bombée en son centre,
mais les évènements de mai 68 et son « Flower power » sont passés par là,
fini la rigueur, fini les plantations au carré, un vent de liberté passe dans les massifs,
les buttes de terres commencent à disparaitre.
Les plantations évoluent les feuillages laissent place aux fleurs,
de nouvelles plantes arrivent,
on abandonne les plantations trop rectilignes, trop ordonnées on veut du mouvement,
place aux mélanges avec des compositions style taches plus ou moins grandes, façon puzzle.
Les massifs commencent à prendre de la hauteur du volume.
La gamme végétale se diversifie,
apparition des Tabacs d’ornement, des sauges farinacéa bleues puis blanches, des cléomes, utilisation des ricins….
Bégonias, agératums bleus, pélargonium zonale, issus à l’époque exclusivement de boutures,
tagetes patula ou érecta œillet ou rose d’inde, lantana Camara,
lobelia érinus, Salvia splendens rouge …constituent la gamme végétale.
Les années 1980 voit l’apparition du volume avec des plantes plus hautes
toujours placées au centre ou en fond du massif
(cléome, Ricin, cannas à feuillage vert ou pourpre, Bananier sont les seules plantes d’élévations…)
La mise en scène se limite à de fort contraste de couleur,
opposition rouge /blanc, ou jaune /bleu.
La gamme végétale est toujours assez faible et se limite exclusivement
à quelques plantes vivaces d’un côté,
bien souvent dans des parcs ou squares pour les puristes et les initiés,
et de l’autre des plantes annuelles pour le grand public,
(Agératum bleu, bégonias semperflorens et tubéreux, œillet et rose d’inde,
impatiens, géranium zonale et lierre de boutures, pétunias, sauge splendens rouge),
chacune dans son massif, surtout on ne se mélange pas !
Le « Nouveau fleurissement »
Le « Nouveau Fleurissement »
issus des idées de Chaumont sur Loire envahit les massifs à partir des années 1995,
en même temps que la mode des suspensions.
Popularisée par Éric Ossart et Arnault Maurières,
paysagistes du festival des jardins de Chaumont,
ce « nouveau style de fleurissement »
contourne et même bouleverse toutes les habitudes,
les plantations n’ont plus de règle définis,
elles se font soit en trames, en lignes, soit en mélange au feeling, soit en taches.
Les massifs évoluent, se transforment,
les plantes potagères s'aventurent hors de leurs carrés pour aller côtoyer les cosmos et tabacs…,
les plantes vivaces se dévoilent petit à petit,
pendant que certaines plantes annuelles comme les bégonias, les œillets et roses d’Inde,
sont progressivement remisées de côté.
Mais le plus important est que chaque plante est choisie en fonction:
de son graphisme, de son volume, de sa transparence, de son port,
de sa texture, de sa légèreté, de sa couleur et même parfois de son nom ou histoire,
tous ces paramètres entrent en ligne de compte.
Le nouveau fleurissement, échappé directement du festival des jardins de Chaumont sur Loire
est né et est parti à l’assaut des villes.
Une autre nouveauté a été l’accessoirisation des compositions,
toujours à l’image des jardins du festival de Chaumont, l
es jardiniers des villes décident de raconter une histoire,
ou d’accompagner un évènement
et pour cela n’hésite pas à ajouter des structures
ou des éléments en relation avec le thème choisi.
Malheureusement le résultat est bien souvent décevant :
Soit les accessoires sont trop gros ou trop kitchs et écrasent le fleurissement,
soit ils ne s’intègrent pas du tout dans le décor,
soit ils sont trop nombreux et transforment la création en installation ou même brocante ou vide grenier.
Ces changements de style ont parfois suscités des interrogations et même des remarques parfois désobligeantes :
Petite histoire....
Il y a un peu plus d’une vingtaine d’année,
dans une petite ville balnéaire de Normandie, chère à Marcel Proust,
la responsable du service, l’une des rares femme à l’époque à diriger un service espaces verts,
a décidé en accord avec la municipalité de modifier les jardins du casino,
bordés de riches villas, exit donc les buttes de terres et ses massifs « tarte à la crème »,
place à des massifs à base de vivaces, d’annuelles, de grimpantes, de légumes en un mot plus libres et plus fous.
Les riverains de ces jardins qui ont découvert lors de leurs villégiatures ces massifs
ont été « choqués et outrés » et on fait part au Maire de la commune de leur mécontentement
lui demandant « d’embaucher enfin un jardinier compétent… »
Peu de temps après le Concours Européen de l’Entente Florale
récompensait la ville de Cabourg pour son fleurissement…
Néanmoins cette réaction reste exceptionnelle,
et les particuliers influencés par les jardins de leurs collectivités
adoptent très vite les plantes et styles de fleurissements.
Aujourd’hui, si quelques voix remettent en cause le fleurissement,
la majorité des élus apprécie et continue le fleurissement,
néanmoins pour encore certains esprits étriqués et bas de plafond
les fleurs ne servent encore qu’à orner les giratoires,
les monuments aux morts ou à empêcher le stationnement…
D’autres ne voient dans le fleurissement que de somptueuses réalisations
le coté économique ou plutôt politique et électorale prend le dessus.
D’autres enfin,
« ont entendu dire, que la panacée serait l’utilisation des plantes vivaces,
sans entretien, et surtout que l’on plante qu’une seule fois… »
Plus écologique donc et sans arrosage, mais surtout moins chronophages en entretien et en plantations …
donc moins de personnel…des économies en perspectives.
Je me suis entendu dire par un élu (de gauche)
« Ce que tu fais est beau, mais pour la population, le beau coûte cher … »
finalement les mentalités n’ont pas beaucoup évoluer ;
phrase à mettre en parallèle avec la citation des bourgeois du XIXème qui mettaient en doute
la capacité des pauvres à apprécier la beauté du fleurissement,
(voir début chapitre style de fleurissement).
La population de son côté apprécie et en redemande,
quoique certains, notamment la nouvelle génération,appelle à un retour au naturel,
demandent des jardins plus ouverts, plus « utiles » moins superficiels…
Mais le fleurissement évolue, auparavant composé exclusivement de plantes annuelles,
il est maintenant multiple et s’adapte en fonction des points d’interventions,
et des effets recherchés, des différentes contraintes :
Sites, vitesses de lectures rapides ou lentes, conditions climatiques,
manque de personnel, arrosage ou pas, …
mais aussi en fonction de son public, et de ses attentes et besoins.
Actuellement, ce nouveau, « nouveau » fleurissement se compose soit :
-Uniquement de plantes vivaces.
-Ou alors de plantes vivaces accompagnée d’une strate d’arbustives.
-Ou bien d’un mixte vivaces + arbustes agrémentés de plantes annuelles, et de bulbes.
-Ou plus traditionnellement planté de plantes annuelles et de bulbes.
-Ou d’un semis champêtres d’annuelles ,
ou, de vivaces, ou de plantes locales, le tout accessoiriser ou non.
-On trouve même des massifs « indigénas », …,
composés exclusivement de plantes indigènes, poussant toutes seules.
Bref on a le choix…
Le plus important est de « faire plaisir tout en se faisant plaisir ».
Actuellement on retrouve tous ces styles dans nos communes,
même si le concours des villes et villages fleuris a tendance,
sans le vouloir, du moins je l'espère, à lisser et à uniformiser le fleurissement.
Seules quelques villes notamment dans l’ouest de la région parisienne
où la fleur est un « marqueur social », continuent un fleurissement à outrance,
Je pense notamment à quelques villes ultra primées que je nommerai pas,
et dont le fleurissement bien que joli, coquet, chic et classe n’en est pas moins indigeste :
Ici la fleur est partout, de généreux massifs accompagnent les jolis cubes de luxe en béton ,
ce fleurissement est généralement accompagné par de suspensions ventrues,
elles même bordées par de plantureuses jardinières,
et je suis persuadé que si on pouvait soulever le bitume
on trouverait encore des fleurs, des annuelles bien entendu…
quoique quelques vivaces commencent à pointer le bout de leurs feuilles…
On se croirait chez Disney !
Date de dernière mise à jour : 2025-10-12
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